Plan de la Lai - Landry

Mardi 17 septembre (Le Plan de la Lai – Landry)

Aux premières lueurs du jour un peu avant 7h00 nous nous levons, le temps de tout replier, manger un petit bout et se laver les dents il ne nous faut guère moins d’une heure avant d’être prêt à partir. Pendant 2 bonnes heures nous voyons en contre bas le plan d’eau du barrage de Roselend, peu de plat, des petites côtes et des descentes au programme, beaucoup de troupeaux de vaches, de clôtures à franchir, ainsi nous rejoignons à flanc de montagne le pied du col de Bresson. Le début de l’ascension est relativement facile ensuite le dénivelé est sérieux, il n’y’a que de la roche, nous ne voyons pas le passage entre les rochers et chaque fois que nous nous croyons au sommet, il faut encore monter. Enfin en haut !!! En vérité la montée n’est pas très longue (600 mètres de dénivelé environ) mais très pentue. Nous ne nous attardons pas au sommet car le vent est fort et comme nous sommes en sueur nous avons peur de prendre froid. Le début de la descente est pentu également, il nous faut une bonne heure de marche soutenue pour arriver jusqu’au refuge de la Balme qui est fermé, mais nous trouvons à proximité un petit coin au bord du torrent pour notre lessive et notre toilette, l’eau y’est plus froide que la veille mais la pause n’en est pas moins agréable, le soleil est toujours aussi chaud, nous sommes en short du matin au soir et nos affaires sèchent vite étendues sur des rochers.

Il nous reste un long bout de descente jusqu’à Landry, le début n’est d’ailleurs pas très agréable, un large chemin pour 4/4 le long du torrent aux milieux d’éboulis dans un vallon pas très joli, ensuite nous traversons une stabulation et quittons le vallon pour descendre jusqu’à Valezan 1^er village que nous traversons depuis Les Contamines l’avant-veille. Nous doublons une randonneuse originaire de Biarritz et qui est partie depuis une quinzaine de jours de St Gingolph, elle arrête son périple ce soir à Landry, elle nous prend en photo au bord d’une fontaine à Valezan, nous trouvons aussi un prunier et nous nous régalons tous les 3, ça change du fromage et de la charcuterie… Nous continuons notre descente jusqu’à Bellentre avant 3 km de plat le long de la route interminable jusqu’à Landry. On se pose dans un café histoire de recharger un peu les téléphones complètement à plat et le temps de s’envoyer une bonne bière réparatrice. On trouve ensuite une épicerie pour faire nos provisions et qui nous indique que l’on peut s’installer sur l’aire de camping fermée depuis fin août pour notre bivouac du soir. Un camping pour nous tout seul !!! Certes les sanitaires sont fermés mais on a une table et 2 chaises et surtout une prise électrique pour recharger nos portables. Un autochtone vient nous taper la causette pendant notre souper sans trop d’intérêt. Il fait presque lourd lorsque nous allons nous coucher à la nuit tombée.