Histoire d'un départ raté...
Ça nous a pris comme ça un jour de septembre 2015 « -Et si on faisait le GR5 du Léman à la Méditerranée ? » On s’est retrouvé à 4 volontaires Christophe, Jean Mi Fabrice et moi le 2ème Christophe, et l’on a commencé à dessiner notre projet. En 5 ans 6 peut être à raison d’une petite semaine à chaque fois on peut arriver au bout …
La première année on irait de St Gingolph aux Houches soit un peu moins de 100 bornes en 5 étapes. Rendez-vous était pris pour le 4 juin 2016. Toute l’année on a cogité, tout à notre aventure : et une fois le matériel (les chaussures, la tente, le duvet…) et une autre l’entrainement, fin avril on est partis tous les 4 en randonnée en condition réel (ou presque !) 4 heures avec le sac à dos chargé sur les chemins du Périgord aux alentours de périgueux. Puis aussi toute la logistique : comment y’aller, ou laisser la voiture, comment la récupérer, trouver les horaires de trains, de bus, calculer les coûts entre l’hôtel, le péage, l’essence, le train, le bus.
Finalement tout était établi. On partirait de Périgueux le vendredi 3 juin à 9 heures pour rejoindre Annemasse ou l’on dormirait à l’hôtel Ibis budget, le lendemain matin on prendrait un 1er bus pour Thonon les bains départ 10h00 arrivée 11 heures, puis un second pour rallier St Gingolph départ 12h00 arrivée 13h00, on attaquerait notre rando donc en tout début d’après-midi par une première « petite » étape de 11 km mais avec un col de 1500 mètres de dénivelé… A la 5ème étape le mercredi 8 juin on finirait à la gare des Houches ou l’on prendrait le train de 17h30 pour retourner à Annemasse dormir à nouveau à l’hôtel Ibis budget et ou on récupérerait le lendemain matin notre voiture restée sur le parking de l’hôtel pendant les 5 jours et enfin retour chez nous en dordogne. Enfin ça c’est ce qui était prévu …
Le 1er jour le voyage jusqu’à Annemasse s’est bien passé, même mieux que dans nos desseins, puisque le soir on a été diner chez des amis à Christophe qui habitent à quelques dizaines de kilomètres d’Annemasse, une charmante soirée ou nos hôtes nous avaient préparés une croziflette. Le lendemain matin on rejoignait St Gingolph comme prévu, la météo incertaine ne nous faisait pas peur, on attaquait la grimpée plein d’allant, mais rapidement Jean Mi ne se sentait pas dans son assiette, à cela on croisa 2 jeunes randonneurs qui redescendaient de Bise nous expliquant qu’ils n’avaient pas pu passer à cause de la neige au sommet du col, les premiers doutes s’insinuèrent en nous... Puis un peu avant Novel une grosse averse vint nous tremper on se réfugiait sous le porche de l’église. On repartit et Jean Mi donnait de plus en plus des signes de fatigue. On attaquait réellement la montée de Bise juste après le parking des planches une deuxième averse vint nous saper un peu plus le moral, puis dans le sous-bois Jean Mi nous dit qu’il ne pouvait pas continuer, on prit la décision d’abandonner tous les 4 devant l’incertitude météorologique, nous étions trempés, saisis de froid on était à environ 1400 mètres d’altitude, nous sommes redescendu jusqu’à une cabane ou nous avons dormi avant de rentrer le lendemain
Quelle frustration !!!
Rapidement avec Fabrice on décidait de retenter le coup en 2017, Jean Mi renonçait et Christophe n’était pas disponible non plus. Cette fois on attaquerait la rando le samedi 8 juillet, On changeait légèrement le plan d’approche, puisque on laisserait la voiture près de la gare à Annemasse et qu’on rejoindrait Thonon en train le vendredi soir pour dormir à l’hôtel à Thonon et pouvoir prendre le bus à 6 heures le matin et être à St Gingolph dés 7heures.
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